Sous pression du rectorat, les directions nous imposent les 2 heures supplémentaires obligatoires (et parfois plus). Avec, en plus, des classes surchargées, nos semaines sont exténuantes et nous ne sommes plus en mesure de faire correctement notre travail.

Les différentes politiques de revalorisation n’ont en rien empêché la baisse des salaires des professeurs qui s’est accélérée ces dernières années. Dans un petit livre (Salaires des enseignants. La chute, L’Harmattan), Bernard Schwengler*, professeur de SES, reprend de façon très précise la question des salaires enseignants. Depuis les années 1980, il montre comment les politiques de revalorisation n’ont en rien empêché la baisse des salaires des professeurs qui s’est accélérée ces dernières années. Il montre aussi les mécanismes du décrochage par rapport aux autres fonctionnaires. Et il pose une bonne question : pourquoi les enseignants acceptent-ils ce déclassement à la fois réel et relatif ?

Pour stopper cet engrenage, nous proposons aux enseignant·es des collèges et lycées, de ne pas prendre en plus les fonctions de PP. C’est toujours plus de travail pour une rémunération ridicule.

Première étape : affichage en salle des personnels de l’affiche de la campagne et présentation de la démarche en HIS.
Deuxième étape : envoi du courrier au chef d’établissement en mettant en copie le syndicat (29@cgteduc.fr). Plus il y aura de collègues à faire la démarche, plus notre intervention auprès de la DSDEN et du rectorat aura du poids.
Courrier version Collège
Courrier version Lycée

*Le café pédagogique du 3 février 2021