Journal

 SDEN 29 n°98

 

Un 8 mars combatif pour l’égalité salariale

Les inégalités, les violences subies par les femmes et les attaques contre leurs droits, partout dans le monde, démontrent à ceux et celles qui en douteraient encore la nécessité de se saisir du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des Femmes. De la Pologne à la Turquie, des États-Unis à la Russie, en passant par tous les pays en guerre, les droits les plus élémentaires sont bafoués par les extrémistes religieux et les ultra-conservateurs au nom de la tradition, de la morale et de l’austérité.

Se saisir du 8 mars, c’est montrer les résistances de tous les jours contre l’obscurantisme et les injustices. C’est être solidaire des combats des Polonaises et des Américaines pour la libre disposition de leur corps, parce que leur combat est le nôtre. Fillon, partisan de la manif pour tous et adversaire de l’avortement, est le petit cousin de Donald Trump.

Se saisir du 8 mars, c’est dénoncer les inégalités de genre fondées sur des stéréotypes d’un autre âge et mettre en lumière les inégalités salariales. Les Islandaises ont lancé avec succès une action le 24 octobre dernier en cessant de travailler à 14h38, heure à partir de laquelle leur travail n’est plus payé, comparativement aux hommes. En France, la moitié des salarié-e-s sont des femmes. Touchées par la précarité et le temps partiel, le chômage plus que les hommes, leurs salaires sont inférieurs de 27 % à ceux des hommes et leurs retraites de 42 %. La CGT est engagée dans la lutte contre les discriminations et pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

Se saisir du 8 mars 2017, c’est participer aux initiatives des associations féministes. C’est aussi organiser une journée revendicative sur l’égalité salariale sur tous les lieux de travail.

La CGT propose donc de faire du 8 mars, une journée de grève dans l’unité (associations féministes, organisations de jeunesse, organisations syndicales) pour gagner l’égalité.

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