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 Journal n°102

 

Il vient de sortir... voici le numéro 102 de notre journal départemental.

Vous y retrouverez des articles sur le 1er degré, le rapport Calvez-Marcon, les personnels des CIO, la classe exceptionelle, des échos du CTA et des dessins de notre dessinateur attitré !

Edito

Partout sur le territoire tous secteurs confondus, la colère gronde et les AG se multiplient. Le gouvernement Macron/Philippe a dégainé ses armes lourdes et tire sur tout ce qui bouge afin livrer aux détenteurs de richesses financières une France rasée de près et amputée de toute revendication sociale.

Selon eux, Personne ne doit bouger. Le dialogue social ne devrait exister que via les images orientées ou édulcorées du 20 heures. Les représentant.es syndicaux.ales sont réduits à défiler bien sagement dans des bureaux où les reçoivent des représentants gouvernementaux sourds à leurs arguments. « Et en même temps » les services de l’Etat mènent une lutte contre les droits syndicaux : licenciement de Gael Quirante, journées de formation syndicale refusées à plusieurs reprises par le DASEN 35 à des collègues du 1er degré…

La France est bloquée. Bloquée non par des grévistes qui prendrait le pays en « otage » mais par un gouvernement qui pour servir les intérêts de sa classe a décidé de détruire nos conquis sociaux.

La France est bloquée, mais partout sur le territoire la mobilisation des salarié.es du privé et du public s’organise. La mobilisation des retraité.es du 15 mars fut une réussite, celle de la Fonction Publique et des cheminot.es du 22 mars également. Celles des ouvrier.es de Ford Bordeaux, des facteurs de Rennes, des avocats du barreau de Nice, des salarié.es de la laiterie de Cornillé-les-caves, des personnels d’Air France, des précaires de l’Education nationale… et celles des universités. Début avril, plus d’une dizaine d’établissements universitaires étaient bloqués.

C’est à notre tour dans l’Education Nationale de développer le mouvement dans notre secteur. Et les raisons de le faire sont nombreuses : retour du jour de carence, détérioration des conditions de travail, salaire stagnant (voire en baisse), multiplication des tâches périphériques pour pallier au manque de personnel, prise en charge forcée du « tri » des élèves à travers Parcoursup, fermetures de classes et d’établissements, atteinte à la liberté pédagogique par des pratiques de plus en plus imposées et souvent vides de sens, réformes allant à l’encontre de l’intérêt des élèves et des personnels. En ce printemps 2018, Il nous faut combattre ces régressions et amener la lutte partout : en AG, dans la rue, par la grève. Il nous faut réinventer l’Ecole pour qu’elle devienne réellement émancipatrice pour toutes et tous.

Retrouvons-nous dans les rues finistériennes JEUDI 19 AVRIL !