MEDECINE DE PREVENTION : COORDONNEES
Après un an sans médecine de prévention dans le Finistère,
la Dr Catherine GERY-FERNIQUE
a pris ses fonctions de médecin des personnels pour le département.
Elle exerce ses fonctions au lycée de Cornouaille, 7 Rue de la Vendée à Quimper.
La première prise de contact se fait par mail : ce.sma29@ac-rennes.fr
NOS REVENDICATIONS
La CGT Éduc’action revendique des moyens pour la médecine de prévention, à la hauteur des besoins, pour que la médecine de prévention puisse à la fois suivre les personnels individuellement mais aussi donner des avis sur les conditions de travail sur site. Les médecins du travail doivent être recrutés en nombre suffisant. De même, les infirmier·ères et autres personnels soignants doivent être recruté·es en nombre suffisant et en particulier dans les établissements où leur présence est une obligation légale du fait des risques encourus en ateliers professionnels.
- Indépendance, moyens, pluridisciplinarité
☑ le droit pour les médecins d’exercer et de prendre des décisions en totale indépendance par rapport aux autorités administratives.
☑ les médecins doivent a minima respecter le protocole d’accompagnement des personnels existant (par exemple : rapport écrit obligatoire pour le Comité Médical, préconisations obligatoires sur affectation sur poste à risque...).
☑ mise en place d’équipes pluridisciplinaires : médecins spécialistes, infirmier∙ères, psychologues du travail et généralistes, ergonomes, … en quantité suffisante et rémunéré∙es à la hauteur de leurs qualifications.
☑ disposer du temps et des moyens nécessaires pour visiter et analyser les environnements de travail.
- Information, communication
☑ les personnels du service de médecine de prévention ainsi que les référent∙es handicap doivent être immédiatement identifiables et joignables. Les personnels doivent être informés de leurs droits et accompagnés par les services médico-sociaux en temps utile.
- Suivi des agent·es
☑ suivi tout au long de la carrière : une visite annuelle ainsi qu’à la retraite.
☑ suivi renforcé -une fois tous les 6 mois- pour les personnels à risque ainsi que ceux qui se trouvent en début et en fin de carrière.
☑ 1 visite d’entrée dans le métier (en plus de celle du∙de la médecin agréé∙e). Cette visite doit étudier l’adéquation entre la santé de l’agent∙e, ses missions, son environnement de travail et permettre des préconisations le cas échéant.
☑ en fin de carrière : bilan de santé complet avant le départ en retraite.
☑ exposition à des risques environnementaux identifiés = suivi spécifique tout au long de la carrière et en retraite. À ce titre, les attestations d’exposition doivent être obligatoirement et systématiquement transmises.
☑ facilité d’accès à un centre de bilan de santé près du domicile. Bilan pris en charge à 100%.
La CGT Éduc’action revendique la publication de données statistiques anonymisées issues des observations sur site, concernant l’état de santé des personnels. Les atteintes à la santé identifiées doivent être centralisées : inscrites au PAP [1], elles permettront de mettre en place des politiques de prévention.
Ces données constituent une réelle mémoire des conditions matérielles et humaines ainsi que des atmosphères et des ambiances de travail. Elles donnent des mesures précises sur les types de risques, leurs conditions d’apparition, les personnels touchés et elles doivent être communiquées aux instances.
Pour toute question, conseil ou suivi, contacte-nous : 29@cgteduc.fr
[1] Programme Annuel de Prévention