La CGT dans les instances 2nd degré

 Collèges et lycées publics du Finistère : 29 ouvertures de postes pour 55 fermetures

 

Le nombre d’ouvertures et de fermetures de postes dans les collèges et lycées publics du Finistère a été dévoilé ce vendredi 15 mars 2024. Les représentants syndicaux ont voté contre la proposition : 29 ouvertures pour 55 fermetures.

De gauche à droite : Vincent Lavalle (FSU), Valérie Ménez (FSU), Florent Martinie (FSU), Marie Dagnaud (CGT), Marine Graignic (FSU), Yves Pasquet (Snes), Yannick Laisné (Sud Éducation).
Ouest-France

« Trop de fermetures, un budget insuffisant… » Ces représentants syndicaux viennent de quitter la réunion de l’instance qui décide des créations et des suppressions de postes dans le second degré. Devant la direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN), à Quimper (Finistère), ils font part de leur dépit : « 29 ouvertures de postes pour 55 fermetures dans les collèges, lycées, lycées professionnels publics du Finistère… On nous a dit que des postes n’étaient pas ouverts parce que les finances n’étaient pas là », rapportent ces représentants de la FSU, de la CGT et de Sud éducation. Ils ont voté contre cette proposition à l’unanimité. En cette année scolaire, les collèges publics du Finistère accueillent 24 000 élèves et les lycées en accueillent 17 900.

« Cette année, le budget de l’Éducation nationale, au niveau national, est amputé de près de 700 millions d’euros sur les 10 milliards d’économies souhaités par le gouvernement. L’an prochain, on parle de 20 milliards d’économies : qu’en sera-t-il pour le budget de l’école ? » s’inquiète Florent Martinie (FSU).

Deux réunions publiques
Certaines matières sont particulièrement touchées : « Les sciences économiques et sociales, les sciences physiques, la technologie, l’espagnol… » Les groupes de niveau, annoncés au collège à la prochaine rentrée, ne passent toujours pas : « Cela se fait avec des moyens en baisse. Conséquences : les élèves ne bénéficieront plus de demi-groupes en sciences, en langues vivantes ou encore en soutien. »

Pour échanger sur tout cela et bien d’autres sujets encore (service national universel, Parcoursup, uniforme…), les syndicats invitent « tous les défenseurs de l’école publique, parents, élus… » à deux réunions publiques. L’une se tiendra à Brest, mercredi 20 mars à 18 h à la Maison du Peuple ; l’autre à Quimper, au 53, impasse de l’Odet, jeudi 21 mars à 18 h.

Les syndicats appellent aussi à participer au mouvement de grève de la fonction publique à partir du 19 mars.

Consulté sur le site du Ouest France, le 15/03/2024