Vu dans la presse AESH

 AESH : 5 avril 2022 nouvelle mobilisation vue par la presse locale

 

Ouest-France, le 5 avril 2022

Quimper. Monique, deux emplois pour survivre

Une cinquantaine d’AESH, les accompagnants d’élèves en situation de handicap, ont manifesté, mardi 5 avril 2022 à Quimper (Finistère). «  Nous réclamons un travail à temps plein, une formation qualifiante, un recrutement massif, une abrogation des pôles inclusifs d’accompagnement localisé (mutualisation des secteurs géographiques et des qualifications)  », égraine Sklaerenn Noisel, enseignante bilingue et déléguée syndicale Snuipp-FSU pour le Finistère.

Une cinquantaine d’accompagnantes d’élèves en situation de handicap ont manifesté, mardi 5 avril 2022 à Quimper (Finistère).

Comme une cinquantaine de collègues, Monique, 56 ans, a répondu à la journée d’action nationale lancée par l’intersyndicale CGT, FSU, Sud, CNT et FO. Mère de trois enfants qu’elle a élevés en restant à la maison, elle travaille comme AESH depuis douze ans. Depuis dix ans, elle partage son travail entre deux écoles de Douarnenez : six heures en CP-CE1 à Victor-Hugo pour un écolier qui souffre de troubles articulatoires et aphasiques, dix-huit heures pour accompagner un enfant malentendant à l’école Marie-Curie.

852 € par mois
« Quand j’ai demandé quelle était ma mission lorsque j’ai commencé il y a douze ans, on m’a répondu : « S’il dérange trop la classe, tu le sors », se souvient Monique. Depuis, elle a décroché un CAP petite enfance et un diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social. En CDI depuis mars 2018, elle touche 852 € par mois pour 24 heures par semaine.

« On n’a aucune reconnaissance salariale alors qu’on est là pour le bien-être de l’enfant et qu’on a une expertise tout au long de l’année. Moi, j’ai de la chance car j’ai une vraie place dans l’équipe pédagogique des écoles où je travaille.  » Mais ça ne nourrit pas. Pour joindre les deux bouts, Monique vend chaque été des crêpes à la plage en auto-entrepreneuse. « Ça me fait 250 à 300 € en plus chaque mois. »

Comme beaucoup de consœurs, puisque ce métier est féminin à 90 %, Monique vit en dessous du seuil de pauvreté. C’est pour ça qu’elle manifeste. Mardi, après les prises de parole, le cortège a arpenté les quais jusqu’à la mairie.

À retrouver en ligne : https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/quimper-monique-deux-emplois-pour-survivre-5f1b5228-b4c7-11ec-9546-0282d5be25be

Ouest-France, le 31 mars 2022

À Quimper, les AESH appellent à la grève et à la mobilisation, mardi 5 avril

Les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) se mobilisent, ce mardi 5 avril 2022, à 11 h. Par le biais d’une grève et d’une mobilisation sur la place de la Résistance, à Quimper (Finistère), ils réclament notamment un statut de fonctionnaire de catégorie B et des conditions de travail plus stables.

À retrouver en ligne : https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/a-quimper-les-aesh-appellent-a-la-greve-et-a-la-mobilisation-mardi-5-avril-027679da-b0d5-11ec-8448-5de5168cab68

Le Télégramme, 5 avril 2022

Dans le Finistère, les AESH déplorent être des « bouche-trous »

Plus d’une cinquantaine d’accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) du Finistère ont manifesté, mardi 5 avril, à Quimper, afin de réclamer un « vrai statut », un «  vrai salaire  » ainsi qu’un « recrutement massif  ».

«  Stop aux promesses ! Place à l’action.  » Tel est le cri qui a résonné, mardi 5 avril, sur la place de la Résistance, à Quimper, où plus d’une cinquantaine d’accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) du Finistère s’étaient rassemblés. « Quand Emmanuel Macron était candidat en 2017, il promettait d’améliorer la considération de notre métier. Cinq ans après, rien n’a été fait si ce n’est la généralisation des Pôles inclusifs d’accompagnement localisés (Pial)  », déplore Sklaerenn Noisel, déléguée finistérienne du SNUIpp-FSU, syndicat qui a ainsi pris part à cette mobilisation avec de nombreux syndicats : CGT Éduc’action, CGT-Enseignement privé, CNT, FNEC-FO, SNES-FSU, SUD éducation ainsi que Sundep.

À retrouver en ligne : https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/dans-le-finistere-les-aesh-deplorent-etre-des-bouche-trous-05-04-2022-12974474.php

Le Télégramme, 4 avril 2022

Les accompagnants d’enfants handicapés manifestent à Quimper

Les accompagnants d’enfants en situation de handicap ne voient toujours par leur situation précaire évoluer. À l’approche du premier tour de la présidentielle 2022, elles manifestent.
« Stop aux promesses ! Place à l’action ! Toutes et tous en grève le 5 avril ! ». C’est donc ce mardi que le mouvement des AESH (Accompagnants d’enfants en situation de handicap) reprend dans le Finistère, avec une manifestation à Quimper en fin de matinée, avec un car à disposition au départ de Brest, à 9 h 30 du parc à chaînes. C’est un appel intersyndical. Les promesses auxquelles il est fait allusion, c’est ce qu’avait dit Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle en 2017, d’un « plan concret pour pérenniser les emplois d’AESH » et de « créer un statut et surtout une rémunération digne  ».

«  Nous avons obtenu une hausse de revenus insignifiants : 18 € mensuels tous les trois ans », rappelle la Brestoise Emmanuelle Le Pors, qui exerce ce métier depuis sept ans. « C’est un temps partiel imposé, souvent subi, de 24 h par semaine, avec interdiction de faire des heures supplémentaires, pour 860 € nets par mois ! Au bout de 28 ans, c’est 1 100 €. Nous avons des contrats à durée déterminée de six ans et on nous demande maintenant d’aller d’un établissement à l’autre. Avec la hausse des carburants, cela devient impossible. C’est un métier précaire, mal payé. Et 92 % d’entre nous sont des femmes : cela veut dire aussi qu’elles sont dépendantes de leur mari, quand il y en a un… Et il n’y a pas d’évolution de carrière  ».

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« Nous faisons grève aussi pour les enfants »
«  Nous n’avons toujours pas de formation qualifiante avant la prise de poste  », ajoute-t-elle. « Quelqu’un qui débarque et doit s’occuper d’un enfant handicapé, et il existe beaucoup de handicaps différents, doit se débrouiller. Si nous faisons grève, c’est aussi pour les enfants. Il y a d’ailleurs beaucoup de manques de personnel : en Bretagne, en octobre, 600 élèves n’avaient pas toutes leurs heures. Ce ne sont pas des conditions de travail acceptables pour un bon accompagnement. Nous sommes là pour aider, mais si nous sommes nous-mêmes en difficulté… On parle d’école inclusive, c’est un droit mais il faut pouvoir le faire correctement  ».

L’intersyndicale demande notamment « un vrai statut de fonctionnaire de catégorie B avec un salaire de 1,4 fois le Smic en début de carrière ; un temps plein à 24 h côte à côte avec l’élève et donc la fin des temps partiels imposés ; un accès à des formations qualifiantes à hauteur des missions ; une affectation sur un seul établissement et un recrutement massif  ».

Pratique
Manifestation ce mardi matin à 11 h, place de la Résistance, à Quimper. Un car partira à 9 h 30 du Parc à chaînes, à Brest. Gratuit. Les syndicats peuvent apporter une aide financière aux personnes pour les aider à compenser le jour de grève.

À retrouver en ligne : https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/les-accompagnants-d-enfants-handicapes-manifestent-a-quimper-04-04-2022-12973302.php

Le Télégramme, 31 mars 2022

À Quimper, appel à la grève et mobilisation des AESH mardi 5 avril

Ces personnels accompagnent des élèves en situation de handicap. Le syndicat SNUipp-FSU 29 appelle à la grève et à la mobilisation mardi 5 avril, à Quimper, notamment pour que leur soit reconnu le statut de fonctionnaire.
« Les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) se sont mobilisés à plusieurs reprises sans réponses d’amélioration de la part du ministère, la colère s’amplifie !  », indique dans un communiqué le syndicat SNUipp-FSU 29. Un appel est lancé à tous les personnels à se mettre en grève et à manifester le mardi 5 avril, à 11 h, sur la place de la Résistance, à Quimper.

« La généralisation des pôles inclusifs d’accompagnement localisés (Pial), mise en place au cours du quinquennat d’Emmanuel Macron, leur impose de suivre davantage d’élèves et d’intervenir sur plusieurs écoles, collèges et lycées publics ou privés. Elle engendre une perte de sens du métier, un saupoudrage de l’accompagnement des élèves mais aboutit surtout à de nombreuses démissions et donc à de trop nombreux élèves non accompagnés ».

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Un vrai statut de fonctionnaire demandé
C’est pourquoi les AESH demandent notamment d’obtenir un vrai statut de fonctionnaire, la fin des temps partiels imposés, l’abrogation des Pial, une affectation sur un seul établissement et un recrutement massif d’AESH.

«  Les AESH demandent à l’ensemble des équipes éducatives, aux parents de s’associer à leur combat pour que le gouvernement tienne enfin ses promesses en débloquant les moyens nécessaires à une école inclusive à la hauteur de l’avenir des élèves en situation de handicap  », termine le communiqué.

À retrouver en ligne : https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/a-quimper-appel-a-la-greve-et-mobilisation-des-aesh-mardi-5-avril-31-03-2022-12967640.php